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rock'n'road
6 décembre 2010

Musique : Jack Peñate

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Ce type a réussi l'exploit de composer une musique à la fois sexy, mélancolique et énergique, soit à associer trois éléments que j'imaginais tout à fait incompatibles.

+ le MySpace +

Un live aussi parce qu'il y met tellement d'enthousiasme.

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25 novembre 2010

Un peu de rap

Disons qu'à la base, le rap n'est pas tellement ma musique de prédilection. Ce n'est pas que je n'aime pas, parce qu'en fait si j'aime bien le concept, le « chant parlé » tout ça, c'est juste que j'ai du mal à trouver des morceaux que j'apprécie. Globalement j'ai l'impression que la grande majorité se résume à soit du rap américain bling-bling, soit du rap français alala la vie à la cité c'est pas facile. Comme dans les deux cas je trouve ça chiant, ça réduit considérablement mes chances de trouver quelque chose qui me sied.

Et là, tout à fait par hasard, paf, je tombe coup sur coup sur de petites merveilles, des chansons plutôt douces et un peu mélancoliques. Nickel.

Seeing Suge

Ou ce à quoi ressemblerait Passion Pit s'il avait mis un rappeur au chant.


Brother de
Smashproof

Pour l'anecdote, Smashproof a battu avec Brother un record vieux de 23 ans, celui du plus grand nombre de semaines consécutives comme numéro un des ventes de singles en Nouvelle-Zélande pour un groupe local. Là où je trouve que ça devient tout à fait passionnant, c'est lorsque qu'on écoute l'ancien détenteur du titre, Sailing Away de All Of Us, thème de la Coupe de l'Amérique en 86 (on sent bien l'influence des années 80). Un grand moment de poésie, digne des meilleurs interprétations de l'Eurovision.

2 novembre 2010

La suggestion musicale de Bob

Hier Bob m'a envoyé un mail rédigé de sa plume si particulière, reconnaissable entre mille par ce ton enjoué et complaisant qui le caractérise.

Ecoute donc ça au lieu de rien foutre.

"Ça" c'est Come Dance With Me de The Lovetones et comme Bob imite très bien le gars chiant, je me suis promptement exécutée malgré une certaine appréhension, plutôt légitime lorsque l'on connait un tant soit peu les goûts de Bob.

Par chance ça ne fut pas si douloureux, non en fait c'était même tout à fait agréable. Alors comme je suis quelqu'un de particulièrement généreux, je vous en fais profiter aussi.

+ The Lovetones - Come Dance With Me +


28 octobre 2010

The Wilderness Downtown

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Pour le second single de leur album The Suburbs, Arcade Fire se sont associés au réalisateur Chris Milk et à Google pour créer le projet The Wilderness Downtown, un clip interactif combinant vidéo, animation et Google Maps.

On entre le nom de sa ville d'enfance puis on se laisse transporter par une magnifique chanson sublimée par de superbes images.

+ there there +

(par contre, il est conseillé d'utiliser Google Chrome sinon ça va bien ramer)

20 octobre 2010

Musique : Yeasayer

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Si Local Natives composaient sous acides on devrait obtenir quelque chose comme Yeasayer. On retrouve les cœurs et certains rythmes (et de la moustache) sauf que là c'est beaucoup plus expérimental. On sent des influences d'un peu partout, de l'électro aux musiques africaines, en passant par plein d'autres trucs que je n'ai pas la patience de lister, mais en tout cas c'est d'une richesse folle. Les chansons sont souvent imprévisibles, elles nous trimballent, nous balladent un peu partout sans que l'on sache toujours bien où. Bref leur musique est bourrée d'idées et complètement barrée et c'est ce qui la rend absolument fascinante.

+ le MySpace +

Les vidéos sont aussi disons quelque peu troublantes.



Je tiens aussi à leur décerner le prix de la pochette la plus moche de la décennie. Non en fait depuis l'invention de la pochette CD. Et de celles à venir aussi.
Sérieusement les gars...

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12 octobre 2010

Musique : Sleep Party People

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Si Saycet et Donnie Darko se rencontraient ça donnerait probablement quelque chose dans le style de Sleep Party People : des types en sweats à capuche noirs et masques de lapin qui jouent de l'électro planante et mélancolique.

Et puis comment ne pas sourire, comment résister face à ce balancement d'oreilles lapinesque?

+ le MySpace +

19 juin 2010

Musique : Passion Pit en acoustique

Bon peut-être, PEUT-ETRE, que je devrais me calmer un peu sur Passion Pit. Mais c'est quand même pas ma faute à moi s'ils font de la super musique aussi! D'autant que la découverte ressente de versions acoustiques a une raison d'une nouvelle -et terrible- rechute, car même interprétées comme ça, juste piano-voix, putain mais ces chansons restent absolument géniales.

Et la version album.

14 mai 2010

Musique : Local Natives

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Déjà, ils portent des moustaches (ou du moins certains) et ça c'est cool. Pas que je trouve ça sexy ou même juste élégant, mais parce que la simple évocation d'une moustache me donne immédiatement le sourire.

Cependant, les Local Natives ne se contentent pas de porter la moustache, ils font aussi (et surtout) de la musique et ils le font même très très bien. C 'est une de ses musiques qui semble vous englober avec ses  voix qui se mêlent les unes aux autres et ses rythmiques énergiques. On est quelque part entre Patrick Watson et The Temper Trap, c'est beau et en même temps terriblement entrainant. C'est juste méchamment bien foutu.

+ le MySpace +

7 mai 2010

Concert : Editors à Berns, Stockholm

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In This Light And On The Evening introduit le concert. Le rythme est lent, sombre, hypnotisant. Ce morceau est une invitation, il semble te dire « vient nous rejoindre dans notre monde », il t'enveloppe et t'emporte tout doucement. Personne ne bouge. Tout le monde observe et attend, car tout le monde sait ce qui se prépare.
Les guitares et la batterie apparaissent, bruyantes, résonnantes, libératrices. Dès les premières notes, l'ambiance se métamorphose brutalement, la fosse est transportée et semble exploser, gesticulant et sautant. Parce que tout le talent d'Editors, c'est d'arriver à te tenir en haleine même dans les moments plus posés car ce ne sont pas comme des instants de repos, presque un peu chiant, où tu reprends ton souffle après un refrain déchainé, mais des instants de tension latente, quasi palpable, où tu trépigne d'impatiente parce que tu sais que ça va péter.

Tom Smith -le chanteur- est absolument fascinant. Il a le regard absent, la bouche ouverte, il secoue la tête (un peu à la manière d'un pigeon), titube, envoie balader son pied de micro. Sans le contexte, on se dirait « ok, ce gars est complètement défoncé » mais là, on doute. Il semble à la fois être complètement ailleurs et en même temps être tout à fait conscient de ce qu'il fait (puisque qu'il est train de jouer et chanter quand même). C'est comme si Tom était entièrement dans sa musique, ou possédé par celle-ci, et n'avait plus conscience du reste, de ce qui l'entoure. Les échanges avec le public se limite quelques mots à un moment puis le reste se résume à un ou deux « thank you » voire même un « thank you very much » inusité (je tenais à le placer).

Mais apparemment, je ne suis pas la seule que Tom captive.
Quand il se rapproche de la scène, des bras s'étirent à s'en déboiter la clavicule dans l'espoir de le toucher (et c'était un effort vain). Sauf que ce n'est pas le genre de personnes que je m'attendais à voir réagir de cette façon. Il me semble que le public d'Editors est principalement composé d'hommes et justement ce n'est pas Jennifer, 16 ans, sa frange sur le côté et son iPod, en slim et converse, mais plutôt Michel, 47 ans, ses cheveux grisonnant et sa collection de vinyle, en jeans et vieux t-shirt (j'aime bien les clichés) qui trépigne à l'approche de Tom.

En tout cas, ce concert d'Editors est le plus formidable, prodigieux, extraordinaire, merveilleux, incroyable, époustouflant, renversant spectacle que j'ai jamais vu. Editors a pris mon âme et l'a envoyé valser très loin là-haut. Ils m'ont arraché les tripes et le cœur et la tête, les ont retournés, agités, secoués, et ont tout remis en ordre. Mes chakras sont alignés, mon cholestérol est bas, je vais bien. Je n'ai plus besoin de thérapie ou de drogues ou de religion, j'ai trouvé les réponses à mes questions, un sens à ma vie, la solution du bonheur. Je sais où je veux mourir. Ici, là, pendant un concert d'Editors. Je veux mourir d'épuisement. Ou écrasé contre les barrières. Ou des suites de blessures à trop taper dans mes mains. Ou prise d'une terrible crise d'épilepsie à cause de ses putain de spots.
De toute façon, je serais déjà un peu au paradis.

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Photos : Jessica Lund (d'autres ici)

15 novembre 2009

Concert : festival des Inrocks au Bikini

Avec ma coéquipière de concert, on est arrivé bien en avance pour être tout bien devant. Tellement en avance d'ailleurs qu'on était les premières (le parking était à nous mouhaha!). En fait, on s'est un peu donné du mal pour rien parce que les gens sont arrivés bien après. Mais c'est pas grave, on a eu ce qu'on voulait : on était vraiment tout devant.

Two Door Cinema Club

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Premier groupe de la soirée, en remplacement de dernière minute de la Roux. Comme je ne connaissais pas, j'avais écouté rapidement sur le net et sur le coup ça ne m'avait pas emballé plus que ça. La salle était quasiment vide et c'est bien dommage parce qu'en fait c'était vraiment très bien et ma coéquipière aussi était d'accord. Ça bougeait bien et les quatre gars avaient l'air content d'être là et c'était communicatif. Ils n'ont joué qu'une demi-heure et c'est dommage parce que j'en redemandais.

Lissy Trullie

Ça non plus je ne connaissais pas et après recherches, ça ne me paraissait pas génialissime. J'avais aussi lu sur elle c'est que c'était un ancien mannequin. Effectivement quand j'ai vu entrer sur scène une nana grande et fine, habillée d'une robe très courte, d'une veste à clous et de chaussures à tallons, je me suis dit « Ouai ça se peut, ça tient la route! ». Mais bon là j'ai eu moins de chance qu'avec Two Door Cinema Club, c'était comme ça m'avait paru : pas génialissime. C'était pas mauvais non plus, juste je sais pas, il manquait un truc. Peut être que c'était trop couplet-refrain-couplet-refrain. Ou que ça manquait d'enthousiasme (parce que les musiciens avaient quand même l'air d'un peu se faire chier. Est ce que c'est juste des mecs engagés ou c'est vraiment un groupe? J'ai connu des mecs qui faisaient cuire des steaks au MacDo qui semblaient plus épanouis dans leur travail qu'eux).

Florence + The Machine

On a vu débarquer des tonnes de trucs sur scènes : une harpe, des tonnes de roses, des lampes en forme de cages à oiseaux... Et puis on a attendu. Longtemps.

Ce que j'avais entendu sur Florence and The Machine c'est qu'en live, Florence elle envoyait. Et c'est vrai qu'elle sait chanter (et en plus c'est pas des trucs faciles) et qu'elle a une présence, il n'y avait qu'à regarder dans quel état étaient les gens dans la salle. Ça bougeait et ça bougeait même un peu trop. Elle leur a demandé de se calmer « because it's scared me » elle a dit, et vraiment merci parce que je commençais à ne plus trop apprécier le contact avec la barrière. C'est un peu con mais je suis toujours surprise quand je vois un artiste en live et que je me rends compte « Hey mais il a la même voix que sur le CD! » (pour ceux qui ont déjà entendu Avril Lavigne en concert par exemple, ils savent que ce n'est pas toujours le cas...). 

On a vu passer plein de fois les techniciens parce que le câble du micro se coinçait dans les roses autour du pied. Pis je sais pas, c'est quand même pas le premier soir qu'il devait se bloquer, ça veut dire que pendant toute la tournée les techniciens sont comme des ramasseurs de balles de tennis « Rhaaa putain le câble est encore bloqué go! GO! ».

C'est marrant mais quand elle chantait elle avait l'air de quelqu'un de très sombre, limite torturé, et  très sûre d'elle, mais quand elle parlait, tout à coup, elle avait une voix de petite fille, toute gentille et toute timide.

Des mecs ont essayé de monter sur scène. Le premier s'est gentillement fait attraper par la sécurité tandis que le second a voulu slamer. Il s'est raté : ses pieds sont restés sur scène tandis que le haut était dans la foule et le reste dans le vide entre les deux (ça faisait comme un pont entre la scène et la foule).

Passion Pit

J'ai appris d'où venait le nom du groupe ce soir là. Je ne savais pas ce que signifiait « pi t » mais vu le « passion » et la tête de gentils geeks du groupe, je m'imaginais que c'était un nom un peu romantique et torturé. En fait non,  rien à voir. Le nom viens d'un vieux film porno et « pit » ça veut dire « fosse ». Mon image du groupe en a pris un coup.

Ça a mis un peu de temps avant de démarrer, le batteur s'était coincés les doigts dans la porte et il avait mal. En tout cas c'était super, je secouais la tête, tapais des mains, chantais pendant les refrains le peu de paroles que je connaissais, me débattais pour garder ma place contre la barrière. Dans les coulisses je pouvais voir Florence qui elle aussi avait l'air particulièrement au taqué.

A un moment, le chanteur est venu s'assoir sur le bord de la scène... pile devant moi! J'ai beau tenter de le contenir, ce genre de situation fait fatalement ressurgir mon coté groupie. Merde quoi, il était à même pas un mètre de moi, j'aurais pu lui toucher la cuisse!!! Il a donné une tape au grand type de la sécu à côté de lui genre « Allé souris mon gars! ». Ça n'a pas trop marché pour lui, par contre autour on avait tous le sourire jusqu'aux oreilles.

Un dernier gars a réussi à monter sur scène Je l'ai vu s'approcher du bord juste devant moi pour slamer et là je me suis dis « Oh bordel de merde! » « Oh non! » et par instinct de survie je me suis baissé. En me retournant j'ai compris que je n'avais pas été la seule à avoir eu cette réaction parce que le type était étalé par terre. Mais il s'est relevé et avait l'air plutôt bien pour quelqu'un qui vient de se manger un sol avec élan (il a dû bien le sentir quand même).

Le groupe a fait un rappel pour chanter The Reeling (heureusement parce que sinon j'aurais fait la gueule). Pendant la chanson, le chanteur a fait signe aux groupes en coulisse de les rejoindre (on sentait que Florence n'attendait que ça) et ils se sont retrouvés à une vingtaine sur scène à sauter et à bouger et à danser.  Magique!


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