Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rock'n'road
26 novembre 2012

série / The Newsroom

C'est marrant mais il n'y a pas si longtemps encore, je pensais que je n'étais pas tellement branchée séries. Pas que je n'aimais pas le concept - au contraire ça me plaisait bien cette idée de retrouver des personnages et une ambiance au travers de plusieurs épisodes - mais plus une impression qu'il n'y avait pas grand chose en dehors 1) les séries policières genre NCIS ou Les Experts, 2) les séries gnangnans pour nanas genre Grey's Anatomy ou Gossip Girl, ou 3) les séries bien racoleuses sur fond de sexe et/ou de drogue genre Weeds ou Skins. D'accord, je grossis un peu le trait mais mine de rien, juste qu'avec ces trois thèmes on doit bien recouvrir un bon pourcentage des séries actuelles.

J'aurais pu en rester là mais il se trouve que j'ai des amis qui, parfois, n'ont pas trop mauvais goût et m'ont recommandé quelques trucs vraiment pas nuls (Black Books et Games Of Thrones en tête) et j'ai doucement - mais sûrement - commencé à apprécier ce format et à m'y pencher avec un peu plus d'intérêt (ma nouvelle situation de chômeuse aidant), jusqu'au coup de grâce où Bob me suggéra de regarder The Newsroom (vous ai-je déjà parlé de mon amour pour les phrases à rallonge ?). Ce fut un coup de foudre immédiat, à chaque fin d'épisode j'en redemandais, « ENCORE !!! » hurlais-je dès que le générique de fin apparaissait. Je n'avais plus ressenti une telle addiction depuis la découverte du yaourt glacé en juillet 2009.

Vous n'imaginez même pas ma peine en découvrant que la seconde saison ne serait pas diffusée avant juin 2013. JUIN bon sang ! J'étais tellement désemparée à cette annonce que j'en ai construit un calendrier de l'avent comptant les jours jusqu'au prochain épisode... Bon d'accord ce n'est pas vrai mais si j'avais su que je pouvais tenir jusqu'à cette date sans engloutir tous les chocolats d'un coup et risquer une crise de foie mémorable, j'aurais tout à fait pu le faire... Vous voyez un peu dans quel état d'instabilité émotive je me retrouvais ? Si ce n'est pas le cas peut-être que ce GIF vous aidera à mieux visualiser :

bouhouhou

Mais voyons de plus près ce qu'en dit Wikipédia :

The Newsroom raconte les coulisses d'une chaîne d'information en continu appelée ACN et plus particulièrement de son émission phare du soir. On y voit évoluer toute une équipe autour de son présentateur vedette, Will McAvoy : la productrice Mackenzie MacHale et ses assistants; le tout, sous la houlette du président de la chaîne Charlie Skinner.

(oui j'ai fait un méchant copier-coller du résumé, faîtes-vous une raison, personne n'est parfait)

Bon bon, j'avoue, là comme ça, ça n'a pas forcément l'air super existant alors je vous ai fait une belle liste pour étoffer un peu mon propos (qui est The Newsroom ça déchire sa maman). J'aime bien les listes.

1. On en ressort grandit

Quand je regarde The Newsroom je n’ai pas le sentiment de simplement regarder un divertissement, j’ai aussi l’impression d’apprendre des choses, j’en ressors moins bête et ça c’est plutôt bien. En nous montrant le fonctionnement d’un JT, la série analyse ceux qui forge notre regard et notre compréhension des débats. Chaque épisode se penche ainsi sur un des grands évènements de l'année 2010-2011 tels que l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon ou l’assassinat de Ben Laden.

2. C'est absolument hilarant

Cette série est aussi drôle qu'elle est sérieuse, le fond en étant subtilement enrobé d'une forme distrayante. C’est très bavard, le rythme des dialogues est effréné, chaque réplique est précise, efficace, et les vannes fusent. C'est souvent sarcastique et moi j'aime bien le sarcasme. En regardant je m’étais fait la réflexion que ça me rappelait le ton de The Social Network... Et bien devinez quoi? C’est ça, bingo, c’est le même scénariste Aaron Sorkin.

3. Le casting est plein de gens biens

Il y a dans cette série foule de gens qui ont fait partie des meilleurs films que j'ai pu voir ces dernières années. Pour commencer on retrouve Jeff Daniels qui a tout simplement joué dans mon film préféré de tous les temps (tranquille quoi), Pleasantville. Déjà ça calme. Ensuite, on a Emily Mortimer qui était dans Lars And The Real Girl, Dev Patel de Slumdog Millionnaire et Alison Pill de Scott Pilgrim vs The World. Autant de gens de goût ne se retrouvent pas dans une série juste comme ça, par hasard...

4. Non décidément, ce casting est vraiment très très bien...

Hinhinhin... (c'est mon onomatopée pour quand je glousse)

5. C'est signé HBO

On leur doit Games Of Thrones et Bored To Death (et je m'arrête là dans ma liste parce qu'en fait c'est tout ce que j'en ai vu), autant dire que ces mecs savent ce qu'ils font lorsqu'ils produisent une nouvelle série. Ouai j’avoue c’était pas mon argument le plus solide...

Et si après tout ça vous avez encore des doutes, voici le trailer qui va bien.

Publicité
Publicité
19 novembre 2012

El gatooo... Su casaaa...

A trop trainer dans les tréfonds d'internet, voilà sur quoi on tombe.... Alala j'ai beau l'avoir regardé presque une dizaine de fois, je continue d'en rigoler comme une baleine.

16 novembre 2012

Festival des Inrocks @ Le Bikini | 12.11.2012

festival_inrocks_2012_530

J'aime bien le festival des Inrock. J'aime parce que qu'on trouve toujours de bons petits groupes et aussi parce qu'ils viennent à Toulouse et ça c'est vraiment sympa parce que, niveau festivals de rock dans le coin, c'est plus que tranquille.

Ce que j'aime moins avec ce festival c'est le gros sponsor bien omniprésent, une sorte de Lady Gaga de la marque, toujours à essayer de se faire remarquer alors qu'on aimerait bien qu'il nous laisse respirer deux secondes, c'est bon on a vu le nom accolé à celui des Inrocks sur l'affiche et les tracts et ce nuage orange en forme de coccinelle (ah oui parce que cette année c'était Volkswagen) ajouté en fond. D'ailleurs j'appréhendais un peu la chose ce coup-ci, sachant que l'année précédente c'était Black XS et que des énormes pschitts de parfum avaient été lancés sur le public (est-ce que ça ne commencerez pas à devenir un tantinet intrusif comme méthode ?), je me demandais ce qu'on allait bien pouvoir recevoir pour Volkswagen. Grâce à Dieu, les marketeux ont été délicats et se sont contentés de laisser trainer, l'air de rien, une Coccinelle sur la terrasse extérieur du Bikini...

Mais passons aux choses sérieuses si vous le voulais bien, car j'étais quand même surtout venu pour faire un bilan des groupes qui ont joués ce soir là.

Phantogram

En voyant Poliça débarqué en premier sur scène j'ai eu des soupçons. Quand Electric Guest sont apparus j'ai compris qu'il n'y avait plus de doute possible et j'ai dû faire mon deuil, Phantogram ne joueraient pas ce soir. Dommage ça avait l'air bien sympa...

Poliça

En réalité je connaissais assez peu les autres groupes, c'est Poliça qui m'a poussé à aller à ce concert. C'était LE groupe de la soirée.

Deux mots pour exprimer la génialité de ce concert : deux batteries ! Ouiiii DEUX (vous ai-je déjà parlé de mon amour pour les percutions endiablés ?) !! C'était d'ailleurs assez surprenant d'avoir à coté de ça juste un seul autre instrument, une basse pour être précis. En tout cas j'ai vraiment apprécié, c'était envoutant et je me suis surprise à inconsciemment fermer les yeux tant j'étais embarqué dans leur musique. Je ne suis pas sûre que le public ait accroché autant (globalement venu pour The Vaccines, je taperais dessus plus tard...).

Electric Guest

Je connaissais seulement This Head I Hold, je la trouvais catchy sans avoir ressenti le besoin de me pencher plus sur le groupe. Une très bonne surprise en live (c'était d'ailleurs leur dernier concert après un an complet de tournée) ! Ils ont réussi à jouer une heure sans que je m'ennuie ou ai le sentiment qu'on tourne en rond alors même que je découvrais leur chansons. Leur musique sont un mélange super bien fichu de rythmes rétros dansants et des sonorités légèrement électro, ça pourrait être la musique d'un Grease à notre époque.

Les chansons sont toutes tellement accrocheuses que j'en suis venu à me demander comment ils avaient bien pu trouver un titre qui sorte du lot pour en faire un single. J'en suis arrivée à la conclusion qu'ils avaient dû faire ça complètement au pif, c'était la solution la plus vraisemblable:
- Bon Michel donne-moi un chiffre en 1 et 10 sinon on va pas s'en sortir...
- Euh... deux ?
- (un oeil sur la tracklist) …. Très bien, le single sera donc This Head I Hold !

Le chanteur a une sacré patate, il est bien là et content d'y être, ça fait toujours plaisir. A ma droite (j'étais au premier rang), deux filles essayaient de flirter avec le bassiste juste en face (une certaine ressemblance avec Ryan Gosling d'ailleurs) et s'échangeait de sourires complices lorsqu'elles parvenaient à capter son regard pendant un court instant.

The Vaccines

Au départ je pensais qu'Electric Guest étaient la tête d'affiche et joueraient donc en dernier. Je suis bien contente de m'être trompée sur ce point, je n'ai ainsi pas eu à subir ça dans l'attente du groupe suivant et me suis furtivement éclipse au bout de la troisième chanson (suffisamment pour m'assurer que je n'allais rien perdre en m'en allant). Mais visiblement je devais aussi être une des rares à ne pas être venue pour eux parce que le public était absolument au taquet, les bras étaient tendus en l'air, les gens chantaient en cœur et les pogos semblaient iminants.

Archives
Publicité
Publicité