série / The Newsroom
C'est marrant mais il n'y a pas si longtemps encore, je pensais que je n'étais pas tellement branchée séries. Pas que je n'aimais pas le concept - au contraire ça me plaisait bien cette idée de retrouver des personnages et une ambiance au travers de plusieurs épisodes - mais plus une impression qu'il n'y avait pas grand chose en dehors 1) les séries policières genre NCIS ou Les Experts, 2) les séries gnangnans pour nanas genre Grey's Anatomy ou Gossip Girl, ou 3) les séries bien racoleuses sur fond de sexe et/ou de drogue genre Weeds ou Skins. D'accord, je grossis un peu le trait mais mine de rien, juste qu'avec ces trois thèmes on doit bien recouvrir un bon pourcentage des séries actuelles.
J'aurais pu en rester là mais il se trouve que j'ai des amis qui, parfois, n'ont pas trop mauvais goût et m'ont recommandé quelques trucs vraiment pas nuls (Black Books et Games Of Thrones en tête) et j'ai doucement - mais sûrement - commencé à apprécier ce format et à m'y pencher avec un peu plus d'intérêt (ma nouvelle situation de chômeuse aidant), jusqu'au coup de grâce où Bob me suggéra de regarder The Newsroom (vous ai-je déjà parlé de mon amour pour les phrases à rallonge ?). Ce fut un coup de foudre immédiat, à chaque fin d'épisode j'en redemandais, « ENCORE !!! » hurlais-je dès que le générique de fin apparaissait. Je n'avais plus ressenti une telle addiction depuis la découverte du yaourt glacé en juillet 2009.
Vous n'imaginez même pas ma peine en découvrant que la seconde saison ne serait pas diffusée avant juin 2013. JUIN bon sang ! J'étais tellement désemparée à cette annonce que j'en ai construit un calendrier de l'avent comptant les jours jusqu'au prochain épisode... Bon d'accord ce n'est pas vrai mais si j'avais su que je pouvais tenir jusqu'à cette date sans engloutir tous les chocolats d'un coup et risquer une crise de foie mémorable, j'aurais tout à fait pu le faire... Vous voyez un peu dans quel état d'instabilité émotive je me retrouvais ? Si ce n'est pas le cas peut-être que ce GIF vous aidera à mieux visualiser :
Mais voyons de plus près ce qu'en dit Wikipédia :
The Newsroom raconte les coulisses d'une chaîne d'information en continu appelée ACN et plus particulièrement de son émission phare du soir. On y voit évoluer toute une équipe autour de son présentateur vedette, Will McAvoy : la productrice Mackenzie MacHale et ses assistants; le tout, sous la houlette du président de la chaîne Charlie Skinner.
(oui j'ai fait un méchant copier-coller du résumé, faîtes-vous une raison, personne n'est parfait)
Bon bon, j'avoue, là comme ça, ça n'a pas forcément l'air super existant alors je vous ai fait une belle liste pour étoffer un peu mon propos (qui est The Newsroom ça déchire sa maman). J'aime bien les listes.
1. On en ressort grandit
Quand je regarde The Newsroom je n’ai pas le sentiment de simplement regarder un divertissement, j’ai aussi l’impression d’apprendre des choses, j’en ressors moins bête et ça c’est plutôt bien. En nous montrant le fonctionnement d’un JT, la série analyse ceux qui forge notre regard et notre compréhension des débats. Chaque épisode se penche ainsi sur un des grands évènements de l'année 2010-2011 tels que l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon ou l’assassinat de Ben Laden.
2. C'est absolument hilarant
Cette série est aussi drôle qu'elle est sérieuse, le fond en étant subtilement enrobé d'une forme distrayante. C’est très bavard, le rythme des dialogues est effréné, chaque réplique est précise, efficace, et les vannes fusent. C'est souvent sarcastique et moi j'aime bien le sarcasme. En regardant je m’étais fait la réflexion que ça me rappelait le ton de The Social Network... Et bien devinez quoi? C’est ça, bingo, c’est le même scénariste Aaron Sorkin.
3. Le casting est plein de gens biens
Il y a dans cette série foule de gens qui ont fait partie des meilleurs films que j'ai pu voir ces dernières années. Pour commencer on retrouve Jeff Daniels qui a tout simplement joué dans mon film préféré de tous les temps (tranquille quoi), Pleasantville. Déjà ça calme. Ensuite, on a Emily Mortimer qui était dans Lars And The Real Girl, Dev Patel de Slumdog Millionnaire et Alison Pill de Scott Pilgrim vs The World. Autant de gens de goût ne se retrouvent pas dans une série juste comme ça, par hasard...
4. Non décidément, ce casting est vraiment très très bien...
Hinhinhin... (c'est mon onomatopée pour quand je glousse)
5. C'est signé HBO
On leur doit Games Of Thrones et Bored To Death (et je m'arrête là dans ma liste parce qu'en fait c'est tout ce que j'en ai vu), autant dire que ces mecs savent ce qu'ils font lorsqu'ils produisent une nouvelle série. Ouai j’avoue c’était pas mon argument le plus solide...
Et si après tout ça vous avez encore des doutes, voici le trailer qui va bien.