J'ai choisi du 30x30 cm pour le cadre, c'est un peu grand mais pas trop. Le fond est à la base du papier pour scapbooking. Ce qui est bien avec les papiers pour scrapbooking c'est qu'il y a foule de choix et que la feuille coute dans les 1€ (et elle est recto-verso!).

Comment faire

Ouvrir le cadre, placer la feuille (après l'avoir découpé à la bonne taille ça va de soi), refermer le cadre... Hum voilà, c'est pas mal tout.
Maintenant, y a plus qu'à écrire!

Parfois, il m'arrive d'être un peu longue à la détente.

Par exemple, je découvre une nouvelle chanson et à la fin de la première écoute, et bien... je ne sais pas. Je ne sais pas si j'ai aimé, je suis incapable de dire ce que j'en pense, je sens qu'il y a quelque chose que je n'ai pas bien saisi, quelque chose de trop complexe au premier abord dans la structure de la mélodie. Et en même temps, j'ai souvent ce pressentiment que je suis en face d'un morceau vraiment pas mal du tout.

Alors j'écoute une seconde fois, puis en général à la troisième c'est devenu limpide et je suis complètement sous le charme.

Et devinez quoi ? C'est exactement ce qui s'est passé pour ce morceau.

Le même sample de Joni Mitchell pendant quatre minutes sur des arrangements électro minimalistes et bizarrement ça passe super bien, c'est même pas mal relaxant.

D'ailleurs j'ai fait écouté ça à Bob pour avoir son avis. Sa première remarque : « C'est un peu long à démarrer comme morceau... ». La seconde : « Ah d'accord. En fait c'est tout le morceau qui est comme ça... ». Je ne suis pas persuadée que ça l'ai convaincu....

Ce samedi j'ai pensé que ce serait le moment propice pour aller réparer mon vélo.

Après tout la pédale gauche était déformée (ce qui lui faisait émettre un sympathique "TIIIC" tout à fait discret à chaque tour), le frein droit n'était plus relié à sa poignet (donc assez peu efficace) et le gauche faisait vaguement semblant de faire son boulot. Puis tant qu'à faire, c'était aussi l'occasion d'enlever ce très pratique antivol placé autour du guidon qu'on m'avait offert avec le vélo, sans juger utile de me fournir la clé associée.

J'avais de quoi m'amuser.

Je suis donc partie, la fleur au fusil, à l'Atelier Vélo de mon université.

Les gentils monsieurs qui travaillaient là ont vite compris qu'un simple diagnostique ne me suffirait pas pour remettre en état mon vélo (lui : "bha il suffit d'enlever la pédale!", moi : "…")(plus regard mi horrifié mi implorant, ne pas sous estimer la puissance du langage non verbal lorsque la seule chose que l'on serait capable de  dire c'est "Tu veux dire que JE dois enlever la pédale TOUTE SEULE?! Mais tu vas rester là hein? Pour m'aider HEIN??"). Heureusement, une fois suffisamment éclairée, je devins (quasiment) parfaitement autonome et magnait le tournevis plat et la clé de 10 avec une dextérité peu commune...

Non en réalité ce fut un peu plus délicat à prendre en main, le sourire amusé de mon superviseur me laissant deviner que je devais avoir l'air particulièrement à l'aise (peut-être aussi à cause de mes gestes maladroits et des regards perplexes adressés à mes outils). Mais autant vous dire qu'une fois le travail dument fait (soit au bout de trois heures), j'étais  fière comme si j'avais construit la muraille de Chine à moi toute seule, je pouvais rentrer chez moi en bombant le torse et en regardant les gens avec dédain.

Le lendemain, alors que je rentrais sur mon vélo fraichement remis en selle (notez au passage la qualité du jeu de mot) et savourais le nouveau silence émanant de ma pédale neuve, je sentis soudain un mouvement violent puis une chute rapide me fit rencontrer le sol avec tout la force de la gravité. Je me retrouvais alors étalée sur le sol (à coté de ma dignité), à moitié sur à moitié sous mon vélo, complètement secouée, le guidon quasiment perpendiculaire à sa position d'origine, mes mains et genoux éraflés (j'ai pu répertorier plus tard en tout cinq bleus sur mes jambes) et dans une humeur relativement peu enjoué « Mais c'est quoi ce BORDEL ?! ». D'ailleurs, et tant qu'à faire, la route était trempée de la pluie tombée à peu près toute la journée.

Joie.

Viens alors le moment de me ressaisir et de mener l'enquête. Que c'était-il donc passé qui ait pu entrainer ma terrible chute ? Quel élément de mon vélo avait ainsi souhaité ma perte ?

Les réponses ne se firent guère attendre.

Je compris bien vite qui était le coupable car sur ma gauche, couché  sur le sol, je vis... ma nouvelle pédale. J'avais dû la mettre en omettant le petit détail de la visser, ce qui lui avait permis de tenir un petit moment pour finalement se détacher après que j'eus appuyé dessus une fois de trop.

Je suis un génie...

Photo : Krista Palmu

Aaah comme j'aime Sleep Party People! Je crois que j'aime à peu près tout ce qui construit leur petit univers mélancolique : leur musique (cela va de soi), les masques de lapin, le visuel des albums, cette voix douce et étrange, l'ambiance des photos, les costumes en sweats à capuche noir, la bouille du chanteur mais hum je m'égare...

Cette chanson de Sun Glitters avec Sleep Party People sortie il y a quelques jours me réjouit donc tout particulièrement, d'autant plus qu'elle s'accorde très bien avec les jours pluvieux nous accompagne.

(et en plus c'est free download wouhou!)

Dans ce tuto nous allons voir comment ajouter des polices un peu sympas sur son blog avec Google Web Font, parce qu'Arial et Times New Roman c'est pas tout le temps terriblement folichon.

1. Passer en mode Avancé

Il est absolument nécéssaire d'être en mode Avancé pour ajouter des polices donc si ce n'est pas déjà le cas, consultez ce tutoriel qui vous expliquera tout ça très bien avec des petites illustrations et tout. Attention par contre, une fois que vous avez changé de mode, impossible de retourner en arrière. C'est le prix à payer mais ne soyez pas effrayé, tout se passera bien... normalement.

2. Ajouter l'URL

Maintenant nous allons sur Google Web Font en cliquant ici pour trouver une police qui nous plait. Pour cet exemple je vais prendre Amatic SC qui est la police que j'utilise pour les titres d'articles.

On retourne ensuite sur Canalblog pour ajouter notre police. Cliquez sur l'onglet Apparence puis Editer les fichiers de ce modèle et enfin, dans le menu déroulant, sélectionnez Page d'accueil. Apparait alors du superbe code HTML à la mise en page bien moche mais bref, passons... Sous la bannière on va alors ajouter une ligne du type :

<link rel="stylesheet" type="text/css" href="http://fonts.googleapis.com/css?family=nom_de_la_police">

Il y a une petite subtilité à connaître cependant sur le nom des police à mettre ici : les majuscules sont à respecter et les espaces sont à remplacer par un "+". Donc, pour ma police Amatic SC dont je vous parlez tout à l'heure, j'aurai :

<link rel="stylesheet" type="text/css" href="http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC">

Pour rajouter de nouvelles polices, il suffit de les séparer par un "|". Par exemple, pour la police Cedarville Cursive que j'utilise dans cet article, j'obtiendrai :

<link rel="stylesheet" type="text/css" href="http://fonts.googleapis.com/css?family=Amatic+SC|Cedarville+Cursive">

3. Appliquer la police à une classe

Dans le menu déroulant, sélectionnez Feuille de générale. Modifiez alors la valeur du font-size associé à la classe que vous souhaitez modifier (en gros à une zone de texte choisie), mais gardez au moins une police alternative standard au cas où la police n'ait pas été chargée correctement.

font-family: 'Amatic SC', Courier;

Et voilà c'est gagné!

Si vous voulez en savoir un peu plus, je vous recommande cet article sur lequel je me suis basée pour écrire ce tuto.