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rock'n'road
13 mars 2014

série / Queer as folk (UK)

Queer as folk raconte l'histoire de trois garçons homosexuels de Manchester. Stuart et Vince - amis depuis l'enfance - rencontrent un soir Nathan, un garçon de 15 ans qui va tomber raide amoureux de Stuart et ne va plus vouloir le lâcher.

La première saison date de 1998 (on le sent bien quand ils utilisent Internet) mais pourtant, la série traite le thème de l’homosexualité avec une modernité peu commune et de façon très décomplexée. Alors que la plupart des séries n'aborder du sujet quasiment que la notion d'acceptation, c'est à dire comment un-e homosexuel-le s'assume dans un monde "hétérosexuel'' et comment son entourage hétérosexuel réagit à la découverte de cette orientation sexuelle, QAF ne se limite pas à cet aspet et raconte tout simplement le quotien, et en particulier les histoires sentimentales, de ses personnages. Et moi, j'aime beaucoup les histoires sur des bouts de vie de gens.

Le personnage de Stuart Jones m'a partage, je l'aime autant que je le désteste. D'un coté, ce type est quand même un connard fini, tellement égocentrique et immature que j'aurais bien envie de le prendre par le col et de secouer violament pour lui dire que c'est bon là, c'est bientôt fini de foutre le bordel partout et de toujours vouloir tirer la couverture à soi? Et d'un autre coté, l'acteur, Aidan Gillen, est juste beaucoup trop sexy. Sans déconner.


La qualité des photos de ce post devraient vous donnez une idée d'à quel point il est facile de trouver des images d'une série des années 90 de popularité moyenne...

De savoir que cette série ne faisait que huit malheureux épisodes (maudit format anglais!!) et que je l'aurais donc terminé en moins de deux, a été une épreuve terrible. Je pensais sérieusement passer par une profonde période de deuil après ça. Alors, en désespoir de cause, je me suis mise à regarder les épisodes au compte goûte, en prenant biiien le temps entre chaque épisode. De cette façon, je savais qu'il m'en restait toujours sous la main et cette perspective était préférable à celle de ne plus en avoir de nouveaux, même si la tentation de tout m'enfiler d'une traite était grande.

Mais plus les épisodes avançaient, et plus je me demandais comme ils allaient bien pouvoir conclure cette série avec le temps qu'il restait. Il y avait tellement de points à éclairer et de situation à conclure.

Et au bout du compte, je ne saurais pas dire si cette fin est la meilleure ou la pire qu'ils pouvaient faire. C'était juste du GROS N'IMPORTE QUOI. On aurait dit que l'esprit de Dr Who était venu hanté la série pour les 30 dernières minutes (et non, ce n'est pas un compliment), je n'ai juste pas compris ce qu'il se passait. Stuart part dans une tirade délirante et interminable sur un fond bleu qui passe des images de ciels en accéléré : whaaaat?! Ça n'a absolument rien à voir avec l'esprit du reste de la série, on a le sentiment qu'elle a été annulée brutalement et qu'une fin a été brodé maladroitement, histoire de.

Du coup, j'étais tellement dégoutté par le final, que j'ai été bien moins bouleversée que je n'aurais cru l'être par le fait que QAF soit terminé. Et dans ce sens là, c'était très réussi.

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